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   La Monarchie de Juillet (1830-1848)
Ce sont les boutiquiers, des ouvriers, quelques étudiants qui composent la masse des insurgés de juillet 1830 : des
insurgés qui attendent des réformes et l'établissement de la république. Encore prisonniers des souvenirs de 1793,
bien des hommes politiques cherchent à freiner le mouvement. Thiers et Talleyrand présentent alors la candidature
d'un prince réputé libéral, Louis-Philippe, duc d'Orléans. Le 31 juillet, au balcon de l'Hôtel de Ville, le duc reçoit
l'accolade La Fayette, cependant que le drapeau tricolore devient l'emblème national. Les députés élus en juillet se
rallient. Devenu roi des Français, Louis-Philippe prête serment et la Charte est révisée.

1830³â 7¿ùÀÇ ¹Ý¶õ ´ëÁßÀ» ÀÌ·ç¾ú´ø °ÍÀº °³Çõ°ú °øÈ­Á¤ÀÇ È®¸³À» ¹Ù¶ú´ø ¼Ò»óÁ¡ÁÖÀεé, ³ëµ¿ÀÚµé, ÀϺΠÇлýµéÀ̾ú´Ù. ¿©ÀüÈ÷ 1793³âÀÇ ±â¾ï¿¡ »ç·ÎÀâÇû´ø ¸¹Àº Á¤Ä¡ÀεéÀº ±× ¿òÁ÷ÀÓÀ» Á¦ÇÑÇÏ·Á°í Çß´Ù. µû¶ó¼­ Ƽ¿¡¸£¿Í Å»·¹¶ûÀº ÀÚÀ¯ÁÖÀÇÀûÀ̶ó´Â ÆòÆÇÀ» ¹ÞÀº ¿À¸¦·¹¾Ó °øÀå ·çÀÌ Çʸ³À» Èĺ¸ÀÚ·Î Á¦½ÃÇÏ¿´´Ù. 7¿ù 31ÀÏ, ¿À¸¦·¹¾Ó °øÀÛÀº ½ÃûÀÇ ¹ßÄÚ´Ï¿¡¼­ ¶óÆÄ¿¹Æ®ÀÇ Æ÷¿ËÀ» ¹Þ¾Ò°í »ï»ö±â°¡ ±¹¹ÎÀû »ó¡ÀÌ µÇ¾ú´Ù. 7¿ù¿¡ ¼±ÃâµÈ ÀÇ¿øµéÀÌ °¡´ãÇÏ¿´´Ù. ÇÁ¶û½ºÀÎÀÇ ¿ÕÀÌ µÈ ·çÀÌ Çʸ³Àº ¼±¼­¸¦ ÇÏ¿´°í ÇåÀåÀÌ °³Á¤µÇ¾ú´Ù.

Les premières années de la monarchie de Juillet sont difficiles. Alors que le pays est secoué par une crise économique sévère (1829-1832), l'agitation s'étend. Le peuple s'en prend souvent au parti prêtre accusé d'avoir fait le jeu des
ultras. En février 1831, une église et l'archevêché de Paris sont mis à sac. Chef des orléanistes du Mouvement, le
banquier Laffite devient président du Conseil mais ne parvient pas à rétablir l'ordre. En mars 1831, il est remplacé par un autre banquier, chef des orléanistes de la Résistance, Casimir Perier, qui se concilie une partie de la petite
bourgeoisie par quelques réformes libérales (lois sur les conseils municipaux, sur la garde nationale, sur le suffrage
censitaire), mais résiste aux pressions des républicains et déçoit les milieux ouvriers. L'ouverture au changement reste limitée. Une émeute organisée par les canuts lyonnais (ouvriers et artisans travaillant la soie) est écrasée (décembre 1831, environ 1000 morts). Perier meurt en mai 1832, victime de la grande épidémie de choléra (20000 morts à Paris).

7¿ù ¿ÕÁ¤ÀÇ Ã³À½ ¸î ÇØ´Â ¾î·Á¿î ½Ã±â¿´´Ù. ³ª¶ó°¡ °¡È¤ÇÑ °æÁ¦ À§±â·Î Èçµé¸®¸é¼­ (1829-32³â) ¼Ò¿ä°¡ È®´ëµÇ¾î°¬´Ù. ¹ÎÁßÀº °ú°Ý ¿Õ´çÆĸ¦ ÁöÁöÇß°í Á¾Á¾ '»çÁ¦´ç'À» ºñ³­ÇÏ¿´´Ù. 1831³â 2¿ù, Æĸ®¿¡¼­ ±³È¸¿Í ´ëÁÖ±³ÀÇ »çÅÃÀÌ ¾àÅ»À» ¹Þ¾Ò´Ù. º¯È­ÀÇ ¿À¸¦·¹¾ÓÆÄ ÁöµµÀÚÀÎ ÀºÇà°¡ ¶óÇÇÆ®°¡ ³»°¢ÀÇ ¼ö¹ÝÀÌ µÇ¾úÁö¸¸ Áú¼­¸¦ ȸº¹Çϴµ¥¿¡ À̸£Áö´Â ¸øÇß´Ù. 1831³â 3¿ù, ±×ÀÇ µÚ¸¦ À̾ ¶Ç ´Ù¸¥ ÀºÇà°¡ÀÎ ÀúÇ×ÀÇ ¿À¸¦·¹¾ÓÆÄ ÁöµµÀÚ Æ丮¿¡°¡ ³»°¢ÀÇ ¼ö¹ÝÀÌ µÇ¾ú´Ù. Æ丮¿¡´Â ¸î °¡Áö ÀÚÀ¯ÁÖÀÇÀûÀÎ °³ÇõÁ¶Ä¡ (Áö¹æÀÇȸ, ±¹¹Î¹æÀ§´ë, Àç»êÁ¦ÇÑ ¼±°ÅÁ¦ µî¿¡ °üÇÑ ¹ý·Éµé) ¸¦ Ãë¼ÒÇÏ¿© ÀϺΠ¼ÒºÎ¸£Á¶¾ÆÁöÀÇ È¯½ÉÀ» »ç±â´Â ÇßÁö¸¸ °øÈ­ÆÄÀÇ ¾Ð·Â¿¡ ÀúÇ×Çß°í ³ëµ¿ÀÚÃþÀ» ½Ç¸Á½ÃÄ×´Ù. º¯È­ÀÇ °¡´É¼ºÀº Á¦ÇÑÀûÀ̾ú´Ù. ¸®¿ëÀÇ °ßÁ÷°øµéÀÌ ÀÏÀ¸Å² ºÀ±â´Â ºÐ¼âµÇ¾ú´Ù (1831³â 12¿ù, ¾à 1000 ¸íÀÇ »ç¸ÁÀÚ°¡ ¹ß»ýÇÏ¿´´Ù). Æ丮¿¡´Â 1832³â 5¿ù¿¡ À¯ÇàÇÑ ÄÝ·¹¶óÀÇ Èñ»ýÀÚ°¡ µÇ¾ú´Ù (Æĸ®¿¡¼­ 2¸¸¸íÀÌ »ç¸ÁÇÔ).

La monarchie de Juillet est de plus en plus contestée. En 1832, la duchesse de Berry, débarquée sécrètement, tente - vainement - de soulever les paysans de l'Ouest en faveur des légitimistes. A gauche, fleurissent de nombreuses
sociétés sécrètes républicaines. Lors des obsèques du général Lamarque à Paris, les 5 et 6 juin 1832, a lieu une insurrection que la garde nationale écrase (800 morts). En 1834, les canuts lyonnais se soulèvent une seconde fois et sont à nouveau vaincus (300 morts), cependant qu'à Paris des soldats effrayés par des coups de feu massacrent tous les habitants d'une maison, rue Transnonain. Fieschi tente d'assassiner Louis-Philippe, le 28 juillet 1835. A deux reprises (en 1836 et 1840), le prétendant bonapartiste, Louis-Napoléon, tente un soulèvent.

7¿ù ¿ÕÁ¤¿¡ ´ëÇÑ µµÀüÀº °¥¼ö·Ï °Å¼¼Á³´Ù. 1832³â ÇÁ¶û½º¿¡ ¸ô·¡ »ó·úÇÑ º£¸® °øÀÛ ºÎÀÎÀº Á¤ÅëÁÖÀǸ¦ ÁöÁöÇÏ´Â ¼­ºÎÁö¹æ ³ó¹ÎµéÀ» - ºñ·Ï ÇêµÌÀÏÀÌÁö¸¸ - ¼±µ¿Çß´Ù. ÁÂÆÄÀÇ Áø¿µ¿¡¼­ °øÈ­ÁÖÀÇÀûÀÎ ¼ö¸¹Àº ºñ¹Ð°á»çµéÀÌ ¹ø¼ºÇß´Ù. 1832³â 6¿ù 5ÀÏ, 6ÀÏ¿¡ Æĸ®¿¡¼­ ¶ó¸¶¸£Å© À屺ÀÇ Àå·Ê½ÄÀÌ °ÅÇàµÇ¾úÀ» ¶§, ºÀ±â°¡ ¹ú¾îÁ® ±¹¹Î¹æÀ§´ë°¡ ±×°ÍÀ» ±«¸ê½ÃÄ×´Ù (800¸í »ç¸Á). 1834³â ¸®¿ëÀÇ °ßÁ÷°øµéÀÌ µÎ Â÷·Ê³ª ºÀ±â¸¦ ÀÏÀ¸Ä×À¸³ª ¶Ç ´Ù½Ã ÆйèÇÏ¿´°í (300¸í »ç¸Á), ±× ¹Ý¸é¿¡ Æĸ®¿¡¼­´Â ÃÑ°Ý¿¡ ³î¶õ º´»çµéÀÌ Æ®¶û½º³ë³Ã°¡¿¡ ÀÖ´Â ÇÑ ÁÖÅÃÀÇ ÀÔÁÖÀÚµéÀ» ¸ðµÎ ÇлìÇÏ´Â »ç°ÇÀÌ ¹ú¾îÁ³´Ù. 1835³â 7¿ù 28ÀÏ, ÇÇ¿¡½ºÅ°°¡ ·çÀÌ Çʸ³ÀÇ ¾Ï»ìÀ» ½ÃµµÇÏ¿´´Ù. º¸³ªÆĸ£Æ®ÆÄÀÇ Á¦À§ ¿ä±¸ÀÚÀÎ ·çÀÌ ³ªÆú·¹¿ËÀº µÎ ¹øÀ̳ª (1836³â°ú 1840³â) ºÀ±â¸¦ ½ÃµµÇß´Ù.

Peu à peu, l'ordre revient. Le régime se consolide et s'enferme dans un cardre conservateur. Les orléanistes de la
Résistance dominent, mais Louis-Philippe se sert des querelles entre les différents chefs pour mener un jeu personnel. Entre 1832 et 1840, les gouvernements (de Broglie, Thiers, Molé, Guizot ...) se succèdent sans grande stabilité. En
1839-1840, une crise parlementaire de près de dix-huit mois secoue la monarchie, cependant qu'une large fraction de l'opposition réclame une réforme électorale. La monarchie retrouve la stabilité à partir d'octobre 1840 lorsqu'un
gouvernement Soult-Guizot, conservateur et dévoué au roi, est constitué. La conquête de l'Algérie se poursuit sous la direction du maréchal Begeaud, duc d'Aumale et du général Lamorcière. En 1847, l'émir Abd el-Kader est vaincu et
déjà 109,000 Européens se sont installés en Algérie.

Á¡Â÷ Áú¼­°¡ ȸº¹µÇ¾ú´Ù. üÁ¦´Â °ø°íÈ­µÇ¾î°¡°í º¸¼öÀûÀΠƲÀ» ±»Çô°¬´Ù. ÀúÇ×ÀÇ ¿À¸¦·¹¾ÓÆÄ°¡ ÁÖµµ±ÇÀ» Çà»çÇßÁö¸¸ ·çÀÌ Çʸ³Àº ¿©·¯ ÁöµµÀÚ°£ÀÇ ´ÙÅùÀ» ÀÌ¿ëÇÏ¿© °³ÀÎÀûÀÎ ¿ªÇÒ¸¦ ¼öÇàÇÒ ¼ö ÀÖ¾ú´Ù. 1832³â¿¡¼­ 1840³â »çÀÌ¿¡ ¿©·¯ ³»°¢ (º¸·ÎÀÌ, Ƽ¿¡¸£, ¸ô·¹, ±âÁ¶ µî) ÀÌ ¿À·¡ Áö¼ÓÇÏÁö ¸øÇÏ°í ¿¬´Þ¾Æ µé¾î¼¹´Ù. 1839-1840³â¿¡ 18°³¿ù¿¡ °¡±î¿î ÀÇȸÀÇ À§±â°¡ 7¿ù ¿ÕÁ¤À» µÚÈçµé¾ú°í ¿©·ÐÀÇ ´Ù¼ö´Â ¼±°Å°³ÇõÀ» ¿ä±¸ÇÏ¿´´Ù. 7¿ù¿ÕÁ¤Àº 1840³â 10¿ùºÎÅÍ ¾ÈÁ¤À» µÇã¾Ò°í º¸¼öÀûÀÌ°í ±¹¿Õ¿¡°Ô Çå½ÅÀûÀÎ ¼úÆ®-±âÁ¶ ³»°¢ÀÌ Çü¼ºµÇ¾ú´Ù. ºßÁ¶ ¿ø¼ö, ¿À¸» °øÀÛ, ¶ó¸ð¸£½Ã¿¡¸£ À屺ÀÌ ÁöÈÖÇÏ¿© ¾ËÁ¦¸®ÀÇ Á¤º¹À» ÃßÁøÇß´Ù. 1847³â¿¡ żö ¾ÐµÑ-Ä«µð¸£°¡ ÆйèÇß°í ¹ú½á 10¸¸ 9000¸í¿¡ ´ÞÇÏ´Â À¯·´ÀÎÀÌ ¾ËÁ¦¸®¿¡ ÀÚ¸®¸¦ Àâ¾Ò´Ù.

En mulipliant les honneurs et les promotions aux fonctionnaires députés (40% des députés !), les élections d'août
1846 sont un triomphe pour le gouvernement. A la fin de l'année, une crise économique violente éclate ; elle atteint
son paroxysme en 1847 et réveille les forces d'oppostion qui relancent la question de la réforme électorale. Manquant de souplesse, Guizot, devenu seul chef du gouvernement, refuse toute concession. Faute de savoir évoluer, la
monarchie ne résiste pas à la révolution de février 1848.

°ø¹«¿øÀ» °âÁ÷ÇÏ´Â ÀÇ¿øµé (À̵éÀº Àüü ÀÇ¿øÀÇ 40%³ª µÇ¾ú´Ù) ¿¡°Ô ¸í¿¹·Î¿î ÁöÀ§¿Í ½ÂÁøÀ» ³²¹ßÇÏ¿© Á¤ºÎ´Â 1846³â 8¿ùÀÇ ¼±°Å¿¡¼­ ½Â¸®¸¦ °ÅµÎ¾ú´Ù. ±×ÇØ ¸»¿¡ °Ý·ÄÇÑ °æÁ¦Àû À§±â°¡ ÅÍÁ®³ª¿Ô´Ù. ±×°ÍÀº 1847³â¿¡ ÀýÁ¤¿¡ ´ÞÇß°í ¹Ý´ë¼¼·ÂÀ» ÀÚ±ØÇß´Ù. ¹Ý´ë¼¼·ÂÀº ¼±°Å°³ÇõÀÇ ¹®Á¦¸¦ ´Ù½Ã Á¦±âÇß´Ù. Ȧ·Î Á¤ºÎ´Ì ¼ö¹ÝÀÌ µÈ ±âÁ¶´Â À¯¿¬¼ºÀ» º¸¿©ÁÖÁö ¸øÇÑ Ã¤ ¸ðµç ¾çº¸À» °ÅºÎÇß´Ù. º¯È­ÀÇ ´É·ÂÀ» °á¿©ÇÑ 7¿ù¿ÕÁ¤Àº 1848³â 2¿ùÇõ¸íÀ» °ßµð¾î³»Áö ¸øÇß´Ù.

Voir Daniel Rivière « Histoire de la France », Hachette, 1995, pp. 256-257.
¹ø¿ª¹® Àοë : ´Ù´Ï¿¤ ¸®ºñ¿¡¸£ Àú, ÃÖ°©¼ö ¿ª, °³Á¤ÆÇ « ÇÁ¶û½ºÀÇ ¿ª»ç », ±îÄ¡, 1998, pp. 303-304.

* ÀÌ°æÀÇ´Ô¿¡ ÀÇÇؼ­ °Ô½Ã¹° À̵¿µÇ¾ú½À´Ï´Ù (2016-08-23 21:31)
* ÀÌ°æÀÇ´Ô¿¡ ÀÇÇؼ­ °Ô½Ã¹° À̵¿µÇ¾ú½À´Ï´Ù (2018-08-28 14:55)


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