• Chanson de geste
Poème épique, écrit en langue vulgaire, en alexandrins ou en décasyllabes, avec des assonances*.
Il comportait plusieurs milliers de vers et était récité avec un accompagnement musical.
Il avait pour sujet les exploits plus ou moins merveilleux de héros réels mais souvent mythifiés.
Les plus célèbres ont raconté la légende de Charlemagne et de ses preux*.
La chanson de geste comporte le plus souvent une tonalité épique.
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* preux : ¿ë»ç
• Chronique
Récits des faits historiques rédigé au jour le jour, constituant la première forme de l'Histoire comme genre littéraire.
• Farce
De Xe qu XIIe siècle, intermède comique dans la représentation d'un mystère ; à partir du XIIIe siècle, petite pièce
comique qui présente une peinture satirique des moeurs et de la vie quotidienne.
• Jongleurs
Terme général par lequel on désigne des personanges variés qui vont de château en château ou de foire en foire :
montreurs d'animaux, acrobates, récitants professionnels. Ces derniers diffusent les oeuvres littéraires qu'ils ont le
loisir de remanier à leur gré.
• Roman courtois
Récit de longue haleine souvent en vers octosyllabiques à rimes plates, écrit par un clerc, mettant en scène des
exploits de chevaliers et des aventures amoureuses. Le héros est un preux, mais il n'a plus de mission ni de fonction essentielle : l'amour est la grande affaire de sa vie. Le roman reflète une vie de cour délicate, à l'abri du besoin, et
exprime une conception aristocratique de l'amour (la fin'amor).
Il s'adresse à un public cultivé dont il flatte le goût littéraire et plus particulièrement aux dames. Le texte n'est plus chanté (comme la chanson de geste) mais vraisemblablement lu, à haute voix, en petit comité, dans la chambre des dames.
• Troubadours / trouvères
Poètes musiciens (troubadours en langue d'oc au sud ; trouvères en langue d'oil au nord), auteurs de chanson
d'amour qui'ils chantaient en s'accompagnant de la vielle*.
La plupart des trouvères de la première époque appartiennent à la classe des moyens ou petits chevaliers, plus ou
moins dépendants de grands seigneurs. Ils se distinguent donc, sans doute, et des jongleurs, amuseurs assez
méprisés, et de chanteurs de geste professionnels.
* la vielle : ±³Çö±Ý, Áß¼¼ÀÇ Çö¾Ç±â.
Voir Hélène Potelet, Mémento de littérature française, Hatier, 1990, pp. 13-14.
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